Comme beaucoup de praticiens de Reiki, j’ai commencé mon parcours par une lignée dont le choix avait plus à voir avec la rencontre d’un enseignant de confiance qu’avec un choix raisonné d’une lignée précise (concept qui m’était d’ailleurs étranger).
Les bienfaits ressentis après les initiations aux deux premiers degrés étaient tellement évidents que j’ai décidé de poursuivre quand le moment serait venu. Mettant à profit le temps de l’intégration et de la pratique de ce qui m’avait été transmis, je me suis beaucoup renseigné.
La recherche
Plusieurs incohérences dans l’enseignement reçu initialement m’ont incité à chercher un autre enseignant pour poursuivre mon chemin. Que ce soit la biographie fantaisiste du fondateur, Mikao Usui, présenté comme théologien chrétien (au Japon au début du XXème siècle !) ou ses soins présentés comme miraculeux, j’étais circonspect quant à l’histoire du Reiki telle qu’elle m’avait été présentée.
De même, le vocabulaire employé et les notions utilisées me semblaient avoir une proximité prononcée avec le New Age. J’ai découvert par la suite que d’autres lignées étaient encore bien plus « fantaisistes », et bien plus influencées par le New Age.
Tout ce que je lisais des auteurs les plus sérieux que je pouvais trouver (Frans Stiene, Patrice Gros, Frank Arjava Petter…) me menait vers les lignées traditionnelles japonaises, plus en adéquation avec la spiritualité authentique et la cohérence que je recherchais.
Avant de trouver un enseignant qui me conviendrait, j’ai reçu les enseignements jusqu’au grade de Maître-Enseignant (IVème degré) de plusieurs lignées (Usui Reiki Ryoho, Reiki Tibétain, Reiki Kundalini, Reiki Holy Fire) – intéressantes, mais beaucoup trop occidentalisées par les nombreux ajouts New Age.
J’ai également quelques éléments d’autres lignées (le second degré du Reiki Teate par exemple (avec la pratique des kotodamas).
Puis est venue la découverte du Komyo Reiki !
Tout cet enseignement m’a semblé tellement évident, logique, cohérent que c’est celui que j’ai décidé de faire mien. Et c’est la première lignée qui m’a donné envie de transmettre à mon tour, me sentant enfin en phase avec son contenu.
Komyo Reiki
L’école du Reiki Komyo (« Claire Lumière ») fondée par le moine Bouddhiste Hyakuten INAMOTO provient d’une très courte lignée d’enseignants japonais qui remonte jusqu’à Mikao USUI et en perpétue l’esprit originel.
Le Komyo Reiki, fidèle à l’enseignement de Mikao Usui, se concentre plus sur l’aspect spirituel que sur le soin physique. Le bien-être spirituel est un préalable nécessaire au bien-être physique.
Ainsi, le but suprême du Komyo Reiki est d’atteindre Anshin Ritsumei (la Grande Paix du Cœur), appelé aussi Satori ou Illumination. C’est un état d’esprit qui permet le détachement et le calme en toute situation. Le Komyo Reiki est une porte vers l’éveil spirituel.
« Pose tes mains, lâche prise et souris »
Hyakuten INAMOTO
Le Reiki Komyo met l’accent sur les méditations, sur l’état d’esprit nécessaire à la pratique et sur les préceptes. Les techniques sont présentées dans le style épuré des origines, sans les ajouts ultérieurs qui en ont inutilement compliqué l’usage.
En calmant notre esprit, en laissant passer les pensées et en demeurant dans une pure présence, nous permettons à l’énergie du Reiki de circuler en nous et à travers nos mains, sans pour cela utiliser notre propre énergie.
Ma lignée
L’enseignement m’a été transmis individuellement par Pierre VERGEOT (Haubourdin – Nord-Pas de Calais). Il est un des tous premiers à avoir reçu cet enseignement lors de la Vème Rencontre Internationale de Reiki au Danemark en septembre 2003. Il lui a été transmis directement par Hyakuten INAMOTO le fondateur de la lignée Komyo Reiki.
C’est Hyakuten INAMOTO, moine bouddhiste japonais de l’école Jodo-shu (école de la Terre Pure), qui a formalisé le système Komyo Reiki en se basant sur les enseignements qu’il a reçu de Chiyoko YAMAGUCHI en 1997 dans les classes hebdomadaires qu’elle a données à un nombre restreint de proches pendant plus d’une année.
Chiyoko YAMAGUCHI avait reçu les premiers enseignements, Shoden et Okuden, directement de Chujiro HAYASHI, de 1938 à 1940, lorsqu’il effectuait ses visites semestrielles à son village. Après le décès de celui-ci, elle reçu Shinpiden par son oncle, Wasaburo SUGANO, qui avait également lui-même reçu l’enseignement de Shinpiden directement de Chujiro HAYASHI à Sakai, près d’Osaka, en 1928. Elle est décédée le 20 août 2003 à l’âge de 83 ans.
